Lady Oscar

Décembre 1755, royaume de France. En dépit de la présence de ses quatre filles, le général de Jarjayes souhaite assurer une descendance masculine afin de perpétuer la lignée. Hélas, sa femme donne de nouveau naissance à une petite fille, au grand dam de son époux. Peu lui importe, Oscar François sera éduquée tel un homme. Quatorze ans plus tard, les talents de la jeune femme à l’escrime la pressen

Afin de préserver la paix entre l’Autriche et la France, les deux pays décident de célébrer leur union au travers du mariage de la jeune Marie-Antoinette et du dauphin du pays, Louis-Auguste. Pourtant, tous ne semblent pas favorables à cet événement : dans les coulisses, une personne de la noblesse organise le kidnapping de l’archiduchesse…

Marie-Antoinette apprend peu à peu les règles de bienséance qui régissent la cour. Grâce à son rang, elle officie désormais en tant que plus haute dame, ce qui lui vaut le dédain de la comtesse du Barry, maîtresse de Louis XV. Versailles devient le théâtre d’un conflit entre les partisans des deux femmes.

Le conflit entre Marie-Antoinette et la comtesse du Barry s’intensifie, ce qui inquiète particulièrement Marie-Thérèse d’Autriche qui mandate le comte de Mercy afin de calmer les ardeurs de sa fille. Bien que refusant de choisir son camp, Oscar est néanmoins pris à partie : sa mère doit devenir la dame de compagnie d’une des deux rivales.

Juillet 1771. Las du conflit qui oppose Marie-Antoinette à sa maîtresse, Louis XV mandate le comte de Mercy afin que ce dernier dénoue la situation. Mais dans l’ombre, le duc d’Orléans fomente un plan à l’encontre du dauphin…

Juin 1773. Pour leur plus grande joie, Marie-Antoinette et le dauphin obtiennent l’autorisation de visiter la capitale, sans avoir conscience que leurs jours sont menacés. En parallèle, dans les bas quartiers, une jeune fille prénommée Jeanne aspire à s’élever socialement et à sortir de la misère.

Marie-Antoinette se sent de plus en plus délaissée par son fiancé, qui préfère s’adonner à la serrurerie, bien que ce dernier soit amoureux de la jeune femme. Le 30 janvier 1774, accompagnée par Oscar, elle se rend secrètement à un bal donné à l’Opéra, ce qui lui permet de faire une rencontre pour le moins inattendue.

À la suite d’une nuit agitée, André commence à douter des liens qui l’unissent à Oscar et ne sait comment se comporter vis-à-vis de la jeune femme. Pendant ce temps, Marie-Antoinette souhaite apprendre à monter, mais son insouciance entraîne un malheureux incident : la vie d’André se retrouve menacée…

27 avril 1774. Alors qu’il part à la chasse, Louis XV est pris d’un violent malaise, ce qui inquiète particulièrement les spécialistes qui l’examinent. Le verdict est sans appel : il souffre de la petite vérole. Prenant conscience que sa position se retrouve menacée, la comtesse du Barry tente de se rapprocher d’Oscar…

11 juin 1775, l’ensemble du royaume est en effervescence : le couronnement de Louis XVI et de Marie-Antoinette est acclamé par une foule en liesse. En parallèle, Rosalie découvre que sa sœur Jeanne est devenue une aristocrate pétrie de grandes ambitions.

Marie-Antoinette nomme Oscar colonel de la garde royale, ce qui touche particulièrement la jeune femme. Pour autant, ayant conscience de la pauvreté du royaume, celle-ci refuse l’augmentation de son solde et les nombreux présents qui lui sont offerts. Les frasques de la nouvelle reine deviennent sujettes à polémique au sein de la population.

Pour compenser le départ de Fersen, Marie-Antoinette dépense des sommes excessives dans de nombreuses toilettes, ce qui inquiète particulièrement l’archiduchesse qui ne reconnaît plus sa fille. Au cours d’une soirée à Versailles, les propos du duc de Guéméné amènent Oscar à livrer un duel contre lui…

Sur le chemin menant à ses terres d’Arras, Oscar rencontre Maximilien de Robespierre qui blâme le comportement outrancier de l’aristocratie du royaume qui dépense sans compter tandis que le peuple, lui, peine à survivre, accablé par les impôts. La jeune femme prend conscience de l’ampleur de la situation…

Charmée par la voix de Julie de Polignac, Marie-Antoinette l’introduit à la cour et la couvre de présents, sans tenir compte de la situation économique du pays. Oscar, quant à elle, peine à faire entendre raison à son père à propos de la misère du peuple. En parallèle, Rosalie se réjouit d’avoir trouvé un travail pour subvenir aux besoins de sa mère, mais un terrible accident se produit…

En dépit de leurs cinq années de mariage, Marie-Antoinette et Louis XVI n’ont toujours pas d’héritier, ce qui attise les commérages de la cour. Mme de Polignac lui suggère alors d’annoncer sa grossesse, bien que celle-ci soit factice. La colonel de la garde royale prend conscience de l’étendue de l’influence de la jeune femme quand celle-ci entraîne la reine dans des jeux d’argent…

Émue par l’histoire de Rosalie, Oscar la recueille et l’entraîne, espérant ainsi débusquer l’assassin de sa mère. Introduite à la cour comme parente, la jeune fille suscite bon nombre de jalousie, notamment de Charlotte de Polignac qui ne supporte pas de ne plus être le centre de toutes les attentions.

Surprise par sa facilité d’apprentissage, Rosalie révèle à Oscar ses origines. Bien que ne souhaitant pas rencontrer la reine, dépeinte par le peuple comme une personne cruelle, la jeune fille ne peut s’empêcher d’être émerveillée par la grâce dont cette dernière fait preuve. Mais sa venue trouble Julie de Polignac qui la reconnaît instantanément.

Prise dans une embuscade, Oscar est toutefois sauvée de justesse grâce à l’intervention inopinée de Fersen, de retour en France pour rencontrer celle qui deviendra son épouse. L’annonce du mariage du jeune suédois ébranle la jeune femme, mais attriste au plus haut point la reine qui, même après quatre années passées, reste éperdument éprise de lui.

Charlotte découvre avec effroi que sa mère prévoit de lui faire épouser le duc de Guiche alors qu’elle n’a que douze ans et qu’elle est profondément éprise d’Oscar. En parallèle, André découvre la véritable identité de Martine-Gabrielle.

Le rapprochement entre Fersen et la reine suscite de nombreux ragots au sein de la cour. Marie-Antoinette demande à Oscar de délivrer en toute discrétion un message à son amant, mais la jeune femme prend conscience qu’elle ne reste pas indifférente aux charmes du Suédois.

Août 1781. Le cardinal de Rohan est prêt à dépenser une fortune afin d’assouvir son désir de rencontrer Marie-Antoinette, ce qui n’échappe pas à l’avidité de Jeanne de la Motte qui lui promet de faire jouer ses relations pour parvenir à ses fins. Cette dernière décide de se rendre en Normandie, où se sont retirés Oscar, Rosalie et André, afin de soudoyer la colonel de la garde royale.

Le joaillier Boehmer propose à Marie-Antoinette d’acquérir un magnifique collier de diamants, commandité auparavant par Louis XV pour sa maîtresse, la comtesse du Barry. La reine, préoccupée par la venue d’un heureux événement, s’y refuse. Mais dans l’ombre, Jeanne de la Motte a pour projet un terrible dessein…

L’étau se resserre autour de Jeanne : Boehmer réclame son dû au couple royal, faisant éclater au grand jour l’affaire. Le 15 août 1785, le cardinal de Rohan est mis aux arrêts, suivi quelque temps après par la jeune femme. En mai 1786, le procès s’ouvre dans une capitale où la véhémence du peuple à l’égard de la royauté devient de plus en plus forte.

Marquée au fer rouge, Jeanne, vindicative comme jamais, est approchée par un mystérieux inconnu qui lui permet de s’évader de la Salpêtrière. La publication de ses mémoires provoque un véritable scandale au sein du royaume. En parallèle, Mme de Polignac tente de renouer avec Rosalie en lui proposant de venir vivre avec elle.

Le comte Axel de Fersen, de retour en France après des années d’absence, affirme ne plus ressentir le moindre sentiment à l’égard de la reine. Sentant que le vent de la révolte parcourir le peuple, il se décide à rendre visite à Marie-Antoinette afin de la mettre en garde contre les possibles dangers qui guettent la royauté.

Un mystérieux Chevalier Noir détrousse les nobles afin de redistribuer leurs richesses à ceux dans le besoin. Oscar, remarquant l’étrange comportement qu’adopte André, décide de mener son enquête afin de le débusquer.

Le Chevalier Noir continue impunément de commettre ses méfaits, en s’en prenant, cette fois-ci, à un convoi royal. Oscar, prête à faire la lumière sur ces événements, se rend chez le duc d’Orléans afin de l’interroger.

Tandis que la vue d’André décline, le dauphin Louis-Joseph est fiévreux. Fersen, venu rendre visite à Oscar, découvre qu’il s’agit de la jeune femme avec qui il avait dansé auparavant. Leur amour étant impossible, elle le somme de ne jamais revenir. Mais au loin, son ami d’enfance guette.

Oscar se voit attribuer un poste dans une garnison parisienne, ce qui provoque l’étonnement de ses proches ne comprend pas la décision de la jeune femme. Pendant ce temps, André demande à être affecté aux Gardes-françaises.

Le comte de Girodelle vient demander la main d’Oscar au général de Jarjayes, ce qui ébranle la jeune femme. En parallèle, malgré la tentative de dissuasion de Robespierre, Saint-Just assassine bon nombre de nobles, créant un climat de tension au sein des bas quartiers.

La montée de la violence et de la misère est favorable aux manœuvres de Saint-Just, qui continue d’agir en toute impunité. La visite de Diane, la sœur d’Alain, agit sur les membres de la garnison comme un véritable baume. En parallèle, le duc de Breuil informe Oscar que sa compagnie a été choisie pour assurer la sécurité du prince Carlos d’Espagne et de sa famille, de visite en France.

En découvrant qu’un de ses hommes a vendu son mousquet, Oscar s’insurge, ce qui provoque un combat acharné entre elle et Alain, où ce dernier tente de lui faire entendre raison quant à la misère qui touche les soldats. Par la suite, accompagnée par André, les deux jeunes gens sont pris à partie par de nombreux Parisiens en colère.

Hiver 1788, les prix du pain ne cessent de flamber tandis que la disette fait rage. Les États généraux doivent impérativement être tenus pour pallier à la situation : Bernard incite André à le rejoindre au sein du Tiers. Pendant ce temps, Oscar se rend à Marly afin de rendre visite au dauphin dont l'état de santé se dégrade peu à peu.

En dépit de la tenue des trois ordres, la situation ne s’améliore guère et la fermeture de l’Assemblée au Tiers-États accentue les tensions déjà présentes. Toutefois, la ferveur de ceux le constituant se retrouve renforcée avec la tenue du Serment du Jeu de paume le 20 juin 1789.

Oscar et André, s’étant enfuis, s’opposent à Girodelle, prêt à ouvrir le feu sur l’Assemblée. Quant à lui, le général de Jarjayes, en proie à un tumulte intérieur, accablé de reproches en raison du comportement de sa fille, la convoque prêt à tout pour la raisonner.

De retour à Versailles, Oscar apprend que Louis XVI a mobilisé l’ensemble de ses forces armées, ce qui alarme la jeune femme en raison d’un climat de tension clivant. Cette dernière souhaite faire son portrait, mais André remarque que son état de santé ne s’améliore guère…

12 juillet 1789. La crainte d’un complot monarchique en raison du renvoi de Necker et l’accentuation de la disette accroît considérablement la colère du peuple. En parallèle, Oscar apprend qu’elle est atteinte de tuberculose et qu’il ne lui reste que quelques mois à vivre.

À l’aube du 13 juillet 1789, Oscar révèle à sa garnison sa véritable identité et abandonne ses fonctions au profit d’André pour qui ses sentiments se sont révélés. En parallèle, place des Tuileries, un enfant se retrouve abattu par un soldat, provoquant l’ire de la foule qui prend les armes contre le pouvoir.

André, touché à la poitrine par le tir d’un garde, rend son ultime soupir en clamant son amour pour Oscar. Meurtrie et malade, la jeune femme, ne trouvant plus de sens à la vie, confie ses hommes à Alain.

Blessée, Oscar est emmenée dans une ruelle par Bernard, Alain et Rosalie. Aux portes de la mort, la jeune femme exhorte ses hommes à prendre la Bastille, tout en pensant à son cher et tendre André. Cinq ans plus tard, Rosalie, Bernard et Alain se remémorent les événements survenus après cette tragique journée…